Vainement. Mais de manière cynique, le malade Moncef Marzouki a voulu faire des évènements de Sidi Bouzid un nouveau cheval de Troie. N’en déplaise à Moncef Marzouki et comparses, l’Europe soutient la Tunisie pour au moins, trois raisons objectives.
D’abord pour son modèle de développement et pour les valeurs partagées de la modernité. N’en déplaise au poète raté, les institutions européennes spécialisées sont unanimes pour reconnaître que président Ben Ali a brillamment réussi un projet sociétal qui a rendu possible l’élargissement de la classe moyenne, l’abaissement du taux de pauvreté et le développement régional équilibré. La Tunisie est devenue un pays émergent et une destination privilégiée pour les investissements extérieurs grâce à un climat de bonne gouvernance et de stabilité. Ensuite, les pays européens soutiennent la Tunisie pour avoir su combattre le fléau de l’islamisme et pour avoir refusé toute distinction sournoise entre islamistes modérés et islamistes radicaux. Enfin, les Européens soutiennent la Tunisie pour avoir alerté la communauté internationale sur le danger du terrorisme.
Pour toutes ces raisons et pour d’autres, les Européens restent déterminés à soutenir l’épopée de construction nationale engagée par le Président Ben Ali dans un climat politique marqué par le consensus et la cohésion sociale. Les pays européens ne sont pas dupes et ils continueront d’appuyer les efforts de modernisation engagés par l’Etat tunisien. Et les chiens de garde genre Moncef Marzouki peuvent continuer à aboyer.