Présidente de l’Organisation de la femme arabe depuis mars 2009 et jusqu’à février 2011, Leïla Ben Ali a engagé une dynamique nouvelle et fourni une visibilité plus grande à l’OFA. Elle a donné la priorité à la mise en œuvre de programmes innovants qui ont assuré un bond qualitatif à ses activités.
Outre les différents forums organisés sous son parrainage, le prix de la meilleure production journalistique sur la femme arabe (crée sur son initiative en 2001) et le lancement de la revue Sawt al-mar’a al-arabiya (« La voix de la femme arabe »), éditée à Tunis, la première dame tunisienne a fait adopter des propositions comme la création d’une commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire, institué é en février, et celle , à venir, d’un observatoire des législations sociales et politiques sur la situation des femmes arabes.
Consacré au thème «La femme arabe, partenaire essentiel dans le processus de développement durable», le congrès d’octobre décidera notamment de l’élaboration d’une «stratégie arabe de lutte contre la violence à l’égard des femmes», un domaine considéré comme prioritaire par la présidence tunisienne de l’OFA et dans lequel le pays fait figure pionnier.
Faouzia Zouari, Jeune Afrique, n° 2594, du 26 septembre au 2 octobre 2010