vendredi 12 novembre 2010

Libérons le réseau Facebook des mains des terroristes

C’est une lapalissade de dire que la liberté devient dangereuse dès lors qu’elle est entre les mains de personnes aux idées obscurantistes. Triste constat Depuis quelques jours, ces blogueurs-facebookers subissent un harcèlement permanent de la part de quelques facebookers anonymes qui militent pour les valeurs de l’islam politique et islamisme, conservatisme. Alors comment des facebookers islamistes attaquent-ils d’autres facebookers laïcs, athées, démocrates ?

Il est difficile de trouver la réponse dans cette débandade totale ! Les uns crient « scandale », les autres crient « victoire ». Les uns crient à la liberté de parole, les autres crient à la parole de Dieu. Les uns disent que la liberté d’expression est garantie par toutes les lois et tous les traités, les autres répliquent qu’il ne saurait y avoir d’expression critiquant la parole divine et de loi contraire à la loi de Dieu. Et que dit la Loi de Dieu ? Que les athées, laïcs et autres vermines doivent être exterminés !
Nous y sommes ! Merci au réseau Facebook ! Grâce à toi, voilà qu’on découvre au grand jour des islamistes qui ne reculent devant rien pour terroriser les gens et menacer des Tunisiens d’extermination ! Le terme renvoie directement à Adolf Hitler. Ça ne vous rappelle rien ? Passons !
Si on les laisse faire, et si nous dépassons le réseau Facebook, la Tunisie pourrait ressembler au Liban des années 1980 ou à l’Algérie des années 1990. Aux islamistes obscurantistes, le réseau Facebook a offert une aubaine. Qu’en ont-ils fait de cet outil ? Des groupes appelant à la haine entre les citoyens d’un seul peuple. Sous prétexte de défendre une Tunisie morale et musulmane, les islamistes utilisent à mauvais escient le réseau Facebook pour menacer des Tunisiens paisibles d’extermination. Ils sont carrément passés à l’acte en essayant et réussissant à faire taire ces voix aux valeurs contraires aux leurs. Le risque de voir les actes virtuels devenir réels n’est pas minime. C’est un grand danger pour la démocratie virtuelle.