jeudi 24 juin 2010

La Tunisie, une et indivisible

Amplement satisfaisante, en tous points répondant à nos besoins et chaque jour encore plus conquérante, depuis vingt-deux ans, notre démocratie n’a cessé de renforcer ses adhésions, d’étendre ses unanimités, d’explorer les nouveaux terrains de son enrichissement et de sa consolidation, et donc de réussir là où d’autres n’ont connu que réussites modestes ou retours en arrière.
Pour nous, notre démocratie est irréversible et elle progresse. Elle est sûre de ses choix, parce qu’elle les a mûrement réfléchis, parce qu’elle les a confectionnés de ses propres et de sa propre intelligence, et qu’elle les a soumis aux consultations les plus larges.
Au tout début de son parcours, l’on se souvient du 7 novembre 1987, il y avait la générosité du Salut qui épargna à notre pays la dérive totale, redonna à notre peuple confiance en lui-même et fierté, et remit l’ordre dans nos affaires. Les errements, les improvisations, les retards et l’arbitraire ont été écartés, pour faire place au Changement, aux réformes, à la modernisation, à l’ouverture, etc.
Les priorités, les lignes directrices claires et précises, les programmes riches, et les plans bien définis ont été tracés et mis à exécution. L’ordre a également été associé à la discipline qui, en accordant un respect total à nos droits, nous a appris à assumer nos devoirs. Notre nation a scellé le Pacte de ses retrouvailles, de son entente et de ses fermes résolutions.
Avec Ben Ali et le RCD, une fois le sauvetage de notre pays assuré, nous avons décidé de travailler, de persévérer, de viser l’excellence, de placer très haut la barre de nos ambitions et, en rangs serrés, nous sommes déterminés à relever les défis, tous les défis.
Notre démocratie, c’est tout cela à la fois et d’autres constantes humanistes et d’autres générosités en plus, d’autres détails subtils qui, ne laissant rien au hasard, ont pris les plus grands soins de garantir notre indivisibilité. C’est autour du partage équitable des fruits de notre émergence, de notre foi en nous-mêmes et autour de notre solidarité que s’est édifiée notre unanimité.
La majorité que le Changement a su mobiliser pour la réalisation de ses projets, grands et moins grands, a gagné tous les terrains et dissipé toutes les incertitudes.
L’Ere nouvelle s’est ainsi construite sur les bases saines de ce qui nous unit, de ce qui nous rassemble autour de l’obligatoire défense de l’indépendance, de la souveraineté et de l’invulnérabilité de la Tunisie.
Le reste ne serait donc plus qu’une affaire de différences minimes d’appréciation, un aspect mince qui sépare simplement nos sensibilités, mais qui n’affecte en rien la bonne marche des grandes œuvres de notre développement et nos ascensions. Car, sur l’essentiel et sur ses plus infimes détails, nous nous sommes accordés et continuerons d’accorder notre confiance entière au Changement.
La démocratie «généreuse» de Ben Ali a fait voler en éclats les clivages gauche/droite, conservatisme/progressisme, urbanité/ruralité, les régionalismes, les chauvinismes, les conflits opposant les générations et les genres. Elle a tissé les mailles serrées de notre concorde, balayé les confusions et nous a permis d’investir le plus clair de notre intelligence, de nos efforts et de nos énergies à rattraper les retards sur le peloton de tête des nations du monde, à construire nos plus beaux rêves, à prendre même de l’avance sur les autres, à bien nous prémunir contre les aléas et les fluctuations du contexte mondial, à nous préparer à jouer les premiers rôles sur la scène internationale et à tirer les meilleurs profits de la mondialisation.
C’est ce sens-là que nous accordons à nos élections: à chaque scrutin, sereinement et animé de la plus grande certitude, l’électeur sait pertinemment qu’il se prononce sur tous ces choix-là et que sa voix porte, directement et indirectement, sur ces grands dossiers.
Un bulletin de vote glissé dans l’urne dans une localité de quelques dizaines de milliers d’habitants, au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest du territoire national, pèse de tous ses poids: il est un vote utile car il choisit librement le meilleur candidat qui, assisté d’une équipe municipale plurielle, devra répondre aux attentes de tous les électeurs de sa circonscription, porter la voix de leurs préoccupations et agir pour que sa ville aussi s’arrime à la locomotive du Changement.